Le site d’information antifasciste REFLEXes vient de publier sur son site un portrait extrêmement complet de Serge Ayoub, alias Batskin, leader de feu Troisième Voie, le mouvement auquel appartenait Esteban Morillo, l’assassin du jeune antifasciste Clément Méric. Les plus curieux d’entre vous peuvent d’ors et déjà lire l’article dans son intégralité, mais pour ceux que la densité d’informations pourraient décourager, La Horde propose, en collaboration avec REFLEXes, le portrait d’Ayoub en plusieurs parties, agrémenté de documents complémentaires.

Batskin, la politique et les années 1980

Retracer le parcours de chef de bande et de militant politique de Serge Ayoub a un double intérêt. Il n’est pas question ici d’aborder toutes les légendes urbaines qui circulent sur son compte [1], mais plutôt de mettre à jour un parcours politique qui ne cadre pas avec le discours d’un homme qui aujourd’hui prétend n’avoir jamais été d’extrême droite et se plaît à brouiller les cartes en déclarant régulièrement être un véritable homme de gauche, qui n’aurait pas trahi la classe ouvrière et serait depuis sa jeunesse resté fidèle à ses idéaux. Originaire de Bagnolet, Serge Ayoub, né en 1964, prétend ainsi à 16 ans avoir été membre du Parti Socialiste et l’avoir quitté en 1980, dégoûté par les magouilles et le système Mitterrand (Soit un an avant la victoire de la gauche aux présidentielles de 1981, quelle intuition !). Par dépit et provocation, il se serait alors tourné vers le nationalisme.

Petit déjà il traînait dans les rues …

Présent au tout début du mouvement skin en France [2], il a fait la découverte du phénomène lors d’un voyage en Angleterre à Oxford et adopte le look en rentrant en France [3]. C’est sans doute à cette occasion qu’il fait la connaissance de Bruce Thompson, un skin anglais qui le suivra tout au long de ses « aventures » dans les années 1980 et 1990.

Dès 1982 il traîne avec la bande de skins de Gambetta (dans laquelle on trouve, outre Batskin, Sniff, Porky, Piaf, Grand Eric, Jean Luc, Bruno de Meaux, Jovany et Ptit Willy) l’une des quatre bandes principales de l’époque sur Paris avec Tolbiac [4], Bonsergent [5] et les Halles [6]. On pouvait croiser régulièrement la bande de Gambetta dès cette époque dans le quartier du Luxembourg, au lycée privée à Saint-Sulpice, situé près de la fac d’Assas, où plusieurs skins des différentes bandes parisiennes étaient scolarisés. Le groupe va s’étoffer et quitter la place Gambetta pour traîner dans le quartier de Saint-Michel, le plus souvent autour de la boutique de disques New Rose, où se constitue ce qui va donner naissance à la bande du Luxembourg et au groupe de rock d’extrême droite Evil Skin [7].

En parallèle, Ayoub s’engage dans la campagne électorale de Jean-Marie Le Pen dans le XXème arrondissement de Paris pour les municipales de 1983. C’est une époque où le Front national de la Jeunesse, dirigée par Carl Lang [8], est en charge du SO pour le FN [9] : le parti est alors encore un rassemblement hétéroclite de nombreuses tendances et les jeunes néofascistes et néonazis sont tolérés dans le mouvement, malgré leurs nombreux dérapages et provocations, puisqu’ils étaient bien souvent les seuls à accepter de coller ou de faire le SO pour le Front.

La bande de skins de Bat se fait rapidement remarquer par sa violence dans le quartier de Saint-Michel et elle est priée de quitter les lieux. Les skins s’exécutent pour s’installer quelques centaines de mètres plus haut au Luxembourg. Ils sont alors rejoints entre autres par Bruno [10] et Tyran de la bande de Tolbiac, Jabba, Tintin, Pascal de Juvisy, Brochet et des skins du Havre dont Régis Kérhuel, Yvon, Eric, et Cornette. À l’occasion de la réforme Savary en 1984 des Universités, les syndicats de droite comme l’UNI, mais aussi le GUD se mobilisent et organisent des manifestations pour protester contre le projet de loi. Ces manifestations donnent lieu à de nombreux affrontements. Sur les photos d’époque des différentes manifestations, on reconnaît en première ligne la bande du Luxembourg en compagnie du GUD.

Le groupe est alors approché par Alexandre Chabanis [11], chef de la toute petite formation Révolution Occident. Mais la greffe ne prend pas, en particulier parce que Chabanis tente de monter la bande contre Ayoub qui à cette époque, travaille pour gagner sa vie dans des boutiques de disques, mais également comme colleur d’affiches pour le RPR ou comme membre de service d’ordre, comme lors d’un concert de Sos-Racisme en 1985 au Bourget !

Le Klan

En 1985, Batskin fonde officiellement le Klan (parfois appelé Nazi Klan) à partir de la bande du Luxembourg et des skins gravitant autour du groupe Evil Skin, la Zyklon Army, en faisant le ménage parmi ses membres. Après avoir distribué à toute la clique une carte officielle de membre de ce parti, sans que les gens aient donné leur avis, il demande de porter le logo du Klan, une rune d’Odal rouge sur les bombers.

En mai 1985, ils font une apparition lors de la manif en hommage à Jeanne d’Arc, avec une pancarte « Les Amis de Barbie », en référence à l’ancien SS Klaus Barbie, aux côtés de membres du Kop de Boulogne, dont certains étaient membres du FNJ.

Roger Holeindre, l’un des rares membres du Front national à avoir été résistant, et responsable à l’époque du SO pour le FN, charge la bande d’Ayoub, provoquant de nombreux heurts au sein de la manifestation.

Le Klan récidive en mai 1987 sous la banderole « Skins de France ». Le Klan à cette époque se rend célèbre par ses nombreux actes de violence contre les autres bandes skins et punks, mais également contre des immigrés.

Ils sont le sujet de nombreux reportages dans les années 1980 [12] dans lesquels on peut les voir lancer des cocktails Molotov dans un hangar désaffecté…

À cette époque Serge Ayoub, en compagnie de Sniff [13], fréquente la tribune Boulogne [14] , plus par opportunisme que par réelle passion pour le foot : le hooliganisme français montant en puissance, le futur patron du Local y voit là l’occasion de recruter de la main-d’œuvre. Batskin et ses amis sont présents lors du France-Angleterre de 1984 au Parc des Princes, où toutes les bandes skinheads de Paris avaient passé un pacte temporaire pour se retrouver et attaquer les hools anglais [15]. L’ouverture en 1986 de la première boutique skin le London’Styl, dans le XVe arrondissement de Paris, leur permet, pendant un temps, d’avoir un local. Les propriétaires s’arrangent alors pour faire dégager les éléments les plus durs au profit d’autres bandes moins marquées et moins politisées, ce qui engendre des tensions entre bandes. La même année, lors d’un concert RAC à Bourges où Evil Skin doit se produire, en marge du Printemps de Bourges, le Klan fait sensation en distribuant des tracts néonazis avant le concert, mais également par leur tenue, toute en noir (treillis et bombers) orné de la fameuse rune rouge. Lors des mouvements étudiants contre le projet de loi Devaquet en 1986, Ayoub et son Klan, une nouvelle fois, s’associent au GUD, cette fois-ci pour attaquer les fins de cortèges étudiants. Sur ce reportage de l’époque, où l’on voit la police permettre au GUD qui vient d’attaquer un cortège d’étudiants de revenir sur Assas, on peut entendre la douce voix de Batskin se lancer dans un discours dont lui seul a le secret. L’agitation et les contacts au sein de la mouvance nationalistes de Serge Ayoub ne tardent pas à attirer l’attention de quelques groupuscules. En 1986 Batskin et quelques membres du Nazi Klan se rapprochent du MNR [16] de Jean-Gilles Malliarakis, sans pour autant y adhérer. Après avoir amorcé de brefs contacts avec le PNFE [17] de Cornilleau, Ayoub choisit finalement de rejoindre en 1987 Troisième Voie. Il faut dire qu’il y avait peu de place pour Batskin au PNFE, puisque des groupes de skins existant étaient déjà présents, Légion 88 [18] ou Bunker 84, avec lesquels ils entretenaient des relations plus que houleuses.

Les JNR

Au sein de Troisième Voie, sur les bases du Klan et en allant chercher quelques membres au sein d’autres bandes de skins nazis en Ile-de-France, Ayoub monte un nouveau groupe, les Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires. Ceux du Klan ayant refusé de suivre Ayoub à TV se tournent alors vers les Faisceaux Nationalistes Européens [19], comme Pascal Berger [20] ou quittent peu à peu la mouvance skinhead, comme certains membres de Evil Skin.

Les JNR, installés dans les locaux de TV dans le quartier de Châtelet incarnent alors la branche skin et « prolétarienne » pour les jeunes voulant intégrer TV, le GUD se chargeant des jeunes issus de la bourgeoisie et des étudiants. Le rôle dédié aux JNR est alors la sécurité des manifestations et des rassemblements du mouvement, une activité que, à la lecture des bulletins internes du mouvement de l’époque, les JNR ont du mal à tenir [21]. On compte dans les rangs des JNR Eric Rossi, futur fondateur de la revue Réfléchir & Agir. L’objectif affiché du chef de TV, Jean-Gilles Malliarakis, était de récupérer les skins d’extrême droite comme autrefois Jeune Nation ou Occident avait tenté de récupérer les « Blouson noirs ». Il est aidé dans cette démarche par un certain Rodolphe Crevelle, aujourd’hui rédacteur de la revue le Lys Noir, et que l’on retrouve ces deux dernières années aux côtés de Serge Ayoub et de ses JNR.

Finalement l’idée est rapidement abandonnée, Batskin et sa bande étant incontrôlables. Les JNR et Bat quittent TV en 1989, non sans avoir été utilisés par Malliarakis une dernière fois en mai 1989, pour mettre au pas le GUD, dirigé alors par William Bonnefoy [22]. Ayoub a eu l’occasion à plusieurs reprises d’avoir des explications houleuses [23] avec le chef du GUD, comme lors du 1er mai 1990 où il lui casse la gueule pendant le défilé du Front national. Quelques semaines plus tard, lors d’une soirée étudiante à Assas, Bonnefoy tente de se venger, sans succès, et il finit par porter plainte contre Batskin [24].

Sans local, boutique ou bar pour se retrouver avec ses amis, Ayoub met une nouvelle fois les pieds au Parc des Princes en tribune Boulogne, avec le Pitbull Kop. Bien qu’étant assez peu passionné par le foot de son propre aveu, le Parc des Princes lui permet d’avoir un point de ralliement fixe pour sa bande, en particulier pour Régis Kerhuel et Stephane Boigne, dit Mamouth, plus attaché au foot et au PSG que leur chef. Cette fois-ci Ayoub décide de prendre les choses en main, en publiant des fanzines : Pour le prix d’une bière et Blood & Beer.

Alors que sa bande ne fait pratiquement aucun déplacement, et qu’il doit subir la concurrence d’autres groupes de supporters violents comme les Commandos Pirate Paris, Ayoub parvient malgré tout à s’imposer auprès Canal+ (qui vient de reprendre le club) comme un interlocuteur crédible, capable d’imposer la paix dans les tribunes ! Côté politique, il monte l’association « Europa Riezel » avec la figure du nationalisme breton, Yann-Ber Tillenon malgré les quelques différends qu’ils avaient pu avoir par le passé [25]. L’expérience dure très peu de temps et Ayoub et ses JNR finissent par se rapprocher de l’équipe du journal Militant du Parti Nationaliste Français [26]. Les JNR se confondent alors parfois avec le Comité de Base Jeunesse, groupe intégrant les individus ne pouvant intégrer les JNR. Grâce au local du PNF, Ayoub continue de rassembler autour de lui plusieurs dizaines de skins nazis. Mais la cohabitation avec les anciens collabos et Waffen SS du PNF tourne court là-aussi, surtout après la diffusion par les JNR-CBJ des tracs pro-irakiens pendant la Guerre du Golfe. À cette époque, Ayoub tente d’ailleurs de prendre contact avec des islamistes radicaux comme Mohammed Mouhadjer, proche des réseaux qui ont organisé les attentats à Paris en 1986.


Cet article est libre de droit, mais nous vous demandons de bien vouloir en préciser la source si vous en reprenez les infos :
REFLEXes http://reflexes.samizdat.net , contact : reflexes(a)samizdat.net


En bonus sur La Horde, un aperçu du traitement des phénomènes des bandes dans les médias : on le voit, l’extrême droite est toujours la mieux servie…

Presse

[1] On ne s’attardera pas comme souvent dans les articles le concernant, sur la profession de sa mère ou ses origines réelles ou fantasmées

[2] Le mouvement skin en France à son origine n’était pas politisé. Les premières bandes comme celles des Halles ou en banlieue parisienne, tenaient plus de la bande de rue classique

[3] interview en 2006 de Batskin "Paris - Skinheads Vs. Bikers"

[4] Bande liée au groupe de oi les Tolbiac’s Toads, en contact avec des mouvements nationalistes comme l’Œuvre française, la FANE ou Troisième Voie. Le groupe reste très populaire aujourd’hui chez les amateurs de oi, et pas seulement chez les skins nationalistes. Le guitariste du groupe a récemment fait parler de lui, en avril 2012, pour avoir agressé un patron de bar à Limoges et tenté de le poignarder. Il se trouve (oh, hasard !) que cet ancien skinhead est aussi le secrétaire départemental de Haute-Vienne du Front national. Au moment de l’agression, Marine Le Pen avait déclaré : "S’il est condamné, je pense qu’il ne devra plus rester (cadre du FN)". C’est donc en toute logique que l’on verra Vincent Gérard sur l’estrade de la place de l’Opéra lors du 1er mai frontiste de cette année aux côtés des cadres du parti , et qu’il sera maintenu à son poste !

[5] Qui donnera naissance à l’un des tout premiers groupes oi à enregistrer un disque, les Swingo Porkies. Ce groupe était totalement apolitique et rencontrera des problèmes avec des bandes de skins nationalistes. Pour plus de détails, nous vous invitons à lire l’interview d’un ancien membre du groupe en Juin 2002 :http://benjamos.free.fr/frames/swin...

[6] La bande des Halles, qui a pris naissance sur une précédente bande qui ne comportait pas de skinhead, serait la toute première bande de skinheads à Paris. Elle n’avait rien de politique et était composée de garçons et de filles de différentes origines. Cela n’empêchera pas une partie du groupe de donner dans la provocation devant certains médias. Sur la bande des Halles et le début du mouvement skinhead en France, ainsi que Kop of Boulogne, lire l’interview de Fabian, l’un des premiers skins français

[7] Composé de Sniff, Regis Kerhuel (remplacé ensuite par Bertrand membre du groupe RAC Bootboys), Renaud, Luke, P’tit Willy et Cornette le premier batteur. Evil Skin est l’un des groupes RAC (Rock Against Communism) les plus populaires dans le milieu skin, qu’il soit apolitique ou d’extrême droite. Ouvertement néonazis d’après les textes du groupe, les différents membres tentent aujourd’hui de prétendre qu’il n’y avait rien de politique et que tout n’était que provocation

[8] Une personnalité qu’on retrouvera souvent tout au long de la carrière de Batskin

[9] Ce n’est que quelques temps plus tard qu’apparaitra officiellement le DPS, Département Protection Sécurité, monté par le « Colonel Janbart » (de son vrai nom Jean Fort), avec l’aide d’anciens du SAC, lui-même étant un ancien de l’OAS-Métro, incarcéré pour cela. Il est décédé le mois dernier. Roger Holeindre avait également tenté de discipliner les skinheads au sein du service d’ordre du FN, sans succès

[10] Chanteur des Tolbiac’s Toad

[11] Vieux militant nationaliste, entre autres à Occident

[12] Certains journalistes à l’époque, à la recherche de sensationnel n’hésitaient pas à « chauffer » la bande d’Ayoub pour filmer quelques agressions. C’est le cas en particulier le 22 avril 1990. Pour les besoins d’un reportage pour la chaîne La 5, Batskin et quelques JNR, dont Eric Rossi et Joël Giraud, agressent un Africain, Karim Diallo, sous les caméras des journalistes. Ils seront condamnés à 8 mois de prison avec sursis en janvier 1994 pour cette agression

[13] Sniff se fera tirer dessus par un punk en 1984 à la sortie d’un bar, suite à une embrouille qui s’était déroulée au Parc des Princes. Sniff restera paralysé

[14] Concernant l’apparition des premiers skins dans la tribune Boulogne et sa droitisation, nous renvoyons vers cette interview du chanteur de Sherwood Pogoainsi que cet historique

[15Reportage de 1985 sur le PSG où on voit Fabien parler du match France-Angleterre. Bastkin, sans doute par pudeur y fait une petite apparition, masqué, devant un drapeau nazi

[16] Mouvement Nationalistes Révolutionnaire, mouvement néo-fasciste et nationaliste révolutionnaire qui fait la jonction entre les groupuscules des années 1970 et la génération des années 1980-1990

[17] Parti Nationaliste Français et Européen. Parti nazi issu d’une scission du PNF. Le PNFE aura la particularité de vouloir recruter un maximum de skinheads d’extrême droite. Ses membres seront à l’origine de plusieurs attentats anti-immigrés dans les années 1990. Pour plus de détail voir l’article que nous leur consacrions en 1993 : PNFE le retour.

[18] Groupe RAC de l’Essonne, connu pour ses propos ouvertement racistes et néonazis. Militants au PNFE, ses membres seront en particulier arrêtés pour avoir mis le feu à des permanences du PCF et de la CGT, notamment le chanteur Alain Perez qui se convertira dans les années 1990 au végétarisme et au soi-disant « apolitisme » avec son groupe Tribal Zone, tout en gardant ses contacts bien entendu avec ses vieux potes et continuant à fréquenter certains RAC ! Des compilations ou des albums tribute (avec entre autres Fraction, dans lesquels on retrouve Philippe Vardon et Fabrice Robert) sont sortis dans les années 2000, avec l’autorisation du groupe, comme il était stipulé à chaque fois ! Légion 88 seront les grands ennemis d’Evil Skin, les premiers reprochant aux seconds les origines iraniennes de leur chanteur Sniff, de son vrai nom Iman Zarandifar

[19] Mouvement néonazi qui a pris le relais de la FANE

[20] Il deviendra par la suite responsable de la sécurité pour le PSG via la société Challengers jusqu’au début des années 1990

[21] Jeunesse Française des années 80-90 : La tentation néo-fasciste, Eric Rossi, LGDJ. p.284

[22] Ancien du FNJ, exclu en 1983, il adhère ensuite à Troisième Voie puis au GRECE. En 1987 il serait parti combattre au Liban et à son retour aurait intégré le GUD, pour en devenir le chef. Dans les années 2000 il se fera remarquer pour ses relations houleuses avec de nombreuses figures de l’extrême droite alors qu’il était le responsable des éditions L’Homme Libre

[23] D’après un petit texte que fait circuler Hervé Ryssen, Bonnefoy est en partie à l’origine de certaines rumeurs concernant les possibles origines extra-européennes d’Ayoub. Le second étant Hervé Guttuso, autre grand ennemi de Serge Ayoub. S. Ayoub vu par Guttuso, dans sa revue WOTAN (Will of the Aryan Nation), ça donne cela :

[24] Issu du texte William Bonnefoy : un « Homme libre » février 2011

[25] Ayoub avait agressé Yann-Ber Tillenon en 1988 à la sortie d’un meeting de Troisième Voie !

[26] Le PNF regroupe d’anciens engagés dans les Waffen SS français qui ont en particulier fondé le Front national !