Histoire du mouvement antifasciste radical (1984-1986) - commentaires Histoire du mouvement antifasciste radical (1984-1986) 2013-06-16T09:41:12Z https://lahorde.info/comme-un-indien-1984-1986#comment2101 2013-06-16T09:41:12Z <p>[...] par le biais des mouvements sociaux ou des concerts (sur cette période nous conseillons de lire Scalp 1984-1992, comme un indien métropolitain, où l'on retrouve également une interview de Marsu, le manager des Bérurier Noir et de deux [...]</p> Histoire du mouvement antifasciste radical (1984-1986) 2013-05-20T21:18:59Z https://lahorde.info/comme-un-indien-1984-1986#comment995 2013-05-20T21:18:59Z <p>[...] Si c'est en 1983, à Dreux, que le Front National (FN) commence sa percée électorale, il faut attendre 1984 pour qu'une véritable riposte ait lieu lors de la venue de Le Pen à Toulouse, avec un attentat contre la salle où il devait faire un discours. Cet attentat est revendiqué au nom du SCALP, Section Carrément Anti Le Pen, une étiquette utilisée le 5 juin de la même année pour rassembler en marge d'une manifestation unitaire toutes les personnes décidées à en découdre avec le FN. Le FN est alors majoritairement perçu par la classe politique comme un épiphénomène réductible à une simple réaction face à la gauche au pouvoir ; pourtant, ceux qui suivent depuis plusieurs années les activités liées à l'extrême droite estiment que le FN représente une force en devenir, à la différence du poujadisme des années 1960, car il a acquis, tant d'un point de vue théorique (avec l'apport de la Nouvelle Droite) que politique (en réunissant différents courants extrémistes et aussi des cadres de la droite traditionnelle) une base solide qui lui permet de se positionner comme une force politique neuve. La montée du Front national correspond par ailleurs à l'abandon par la gauche de tout projet de transformation économique et sociale et son adaptation aux doctrines libérales. Dans le même temps, de nombreux groupes et groupuscules fascisants ou néo-nazis s'agitent et remplissent la rubrique des faits divers… En réaction, une fraction radicalisée de la jeunesse qui ne supporte plus la passivité générale face à la montée de l'extrême droite se retrouve au sein de groupes autonomes antifascistes, les Scalp(1), groupes qui se réunissent en octobre 1987 dans une Coordination Nationale Anti-Fasciste (CNAF). En 1989, elle publie un appel dans lequel elle rappelle que « c'est l'abandon des valeurs progressistes, d'égalité, de justice qui est à l'origine de la montée du FN ». (pour plus de précision sur cette période, voir ici) [...]</p>