Corse : réaction à l'incendie de la salle de prière de Mezzavia - commentaires Corse : réaction à l'incendie de la salle de prière de Mezzavia 2016-05-11T14:12:22Z 2016-05-11T14:12:22Z <p>Il n'y a aucune comparaison possible entre la situation de la Corse aujourd'hui et celle de l'Espagne hier. En effet, la motivation des actes islamophobes est clairement raciste, dirigée contre une minorité déjà fragilisée par des discriminations héritées de l'histoire coloniale du pays, alors que les Républicains espagnols s'en prenaient à une institution puissante, l'Église, un allié objectif des nationalistes, qui appelait à une véritable "croisade" anti-républicaine, et il n'y eut guère que quelques prêtres basques pour se ranger aux côtés des Républicains, l'ensemble du clergé prenant fait et cause pour le franquisme. On peut bien sûr déplorer les horreurs de la guerre, et les massacres de part et d'autre. Mais signalons quand même que si l'Église reconnait 977 martyrs pendant la guerre d'Espagne, le massacre de Guernica, à lui seul, compte près de 1700 victimes…</p> Corse : réaction à l'incendie de la salle de prière de Mezzavia 2016-05-10T21:57:54Z https://lahorde.info/corse-reaction-a-lincendie-de-la-salle-de-priere-de-mezzavia#comment117354 2016-05-10T21:57:54Z <p>S'il est admis que brûler un lieu de culte (ici musulman) est une monstruosité, que dire alors des incendies d'églises perpétrés durant la guerre d'Espagne par certains anarchistes et de l'assassinat de prêtres ? Le village de Belchite demeure le témoignage des débordements de la colonne Durruti. La colère prolétarienne - aveugle - conduit à bien des exactions, en Corse, aujourd'hui, comme en Espagne, hier. Les humbles, au ras-le-bol évident, se perdent en des erreurs et horreurs coupables. S'il est admis qu'il n'y a aucune gloire à saccager un lieu de culte musulman, alors reconnaissons qu'il fut, encore dans les années 70-80, un acte bien vain de scier des crucifix en bordures de routes méridionales, pour ce que cela a rapporté à leurs auteurs, militants anarchistes, capables du meilleur comme du pire (un jour, ils bataillaient pour des ondes libres avec "Radio Trottoir" et, le lendemain, ils usaient de la scie aux croisements de routes départementales).</p>