Le devoir de mémoire contre tous les nationalismes : il y a 100 ans, le génocide arménien - commentaires Le devoir de mémoire contre tous les nationalismes : il y a 100 ans, le génocide arménien 2015-04-25T18:46:31Z https://lahorde.info/le-devoir-de-memoire-contre-tous-les-nationalismes-il-y-a-100-ans-le-genocide-armenien#comment64089 2015-04-25T18:46:31Z <p>Une femme dans la guere<br class="autobr"> 1911 : ZABEL ESSAYAN<br class="autobr"> Dans les ruines<br class="autobr"> 2011 ; Traduction française<br class="autobr"> Les massacres d'Adana, Avril 1909</p> <p>( Document décrivant la montée de l'ultra nationalisme turque et la préparation du génocide par les différents groupes s politiques ultraconservateur au pouvoir à l'époque</p> <p>Biographie :</p> <p>Zabel Essayan (née à Scutari en 1878, morte pendant sa déportation en 1943, en Transcaucasie (?) ), née Zabel Hovhannessian, est une romancière arménienne qui a parcouru l'Europe pour défendre la cause de son peuple. Elle demeure célèbre en tant qu'écrivain et intellectuelle pour son chef-d'œuvre : Dans les ruines, écrit pendant les massacres d'Adana en 1909 et publié en 1911.<br class="autobr"> Zabel Hovhanessian naît en 1878 à Scutari dans un quartier de Constantinople. Après ses études primaires et secondaires elle migre pour la France à l'âge de dix-sept ans et s'installe à Paris. Elle suit les cours de littérature et de philosophie à l'université de la Sorbonne ainsi qu'au Collège de France. Elle rencontre le peintre Tigran Essayan et ils se marient en 1900.<br class="autobr"> En 1895, Zabel Essayan publie son premier poème en prose dans la revue Tsakhik (« Fleur »). En 1902, à 24 ans, elle retourne à Constantinople et devient enseignante. En 1909, à la suite des massacres de Cilicie, elle devient membre de la commission d'enquête créée par le Patriarcat arménien de Constantinople et la Croix-Rouge et se rend à Adana, où elle séjourne pendant trois mois.<br class="autobr"> Elle publie en 1911 son livre majeur, le roman Dans les ruines. Ce livre porte sur les massacres d'Adana et témoigne d'une réflexion sur la violence. En 1915, elle échappe à la déportation et à la mort lors du génocide arménien en vivant dans la clandestinité à Constantinople. Elle fuit en Bulgarie, puis, elle part pour le Caucase et devient membre du Conseil des Arméniens occidentaux en 1917[ Après la Grande Guerre, elle collabore aux travaux de la Délégation de la République arménienne à Paris. Elle s'occupe des secours aux réfugiés et aux orphelins dans divers centres du Proche-Orient. Elle devient journaliste et dirige le journal Erevan et participe aux activités littéraires de son temps. Elle est célèbre pour l'écriture dans les années 1920 d'un beau texte littéraire, sans être féministe pour autant : Le rôle de la femme pendant la guerre. En 1926, elle part pour l'Arménie soviétique. Elle revient en France et écrit son Prométhée déchaîné qu'elle publie à Marseille en 1928.<br class="autobr"> En 1933, elle quitte l'Europe et s'installe définitivement en Arménie à l'invitation du gouvernement, où elle devient titulaire de la chaire de littérature occidentale à l'Université d'État d'Erevan. Son dernier livre, Les Jardins de Silihdar, paraît en 1935 à Erevan. Mais ses projets éditoriaux s'arrêtent avec les Grandes Purges staliniennes de 1937. Elle meut en déportation en 1943.</p>