Le site antifasciste REFLEXes a publié la semaine dernière une large enquête sur l’association SOS Chrétiens d’Orient : car si les persécutions que subissent les chrétiens en Syrie ou en Irak est une réalité, elles sont aussi et surtout l’occasion pour les nationaux-catholiques et autres identitaires en Europe de s’organiser pour défendre "la Chrétienté", et pas dans une perspective humanitaire… Voici un extrait de cette enquête.

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Sujet incontournable de l’actualité depuis quelques mois, le sort des chrétiens d’Orient subissant les foudres de Daesh et autres groupes radicaux intéresse de plus en plus les médias français. Tout indécrottables athées que nous soyons,nous ne nions évidemment pas les persécutions que subissent les chrétiens dans certaines parties du monde. Et si certains les soutiennent pour des raisons humanitaires, cela ne doit pas nous empêcher de nous interroger sur leurs motivations premières. Nous ne parlerons pas ici de cette micro-affaire d’affiches de prêtres dans le métro parisien, mais de l’association SOS Chrétiens d’Orient (SCO), qui mérite une présentation un peu plus poussée. Intervenant depuis un an et demi dans des pays aussi peu accessible actuellement que la Syrie ou le Kurdistan irakien, elle s’emploie à apporter un soutien humanitaire aux chrétiens d’Orient. Rien à redire à cela : mais quand on regarde qui participe à ses missions, l’image lisse que cherche à donner SCO commence à se troubler sérieusement…

De biens drôles de paroissiens

Dès sa première sortie en décembre 2013, SCO envoie ses militants (ou volontaires) en Syrie pour un no ël chré tien en Syrie . A l’époque déjà la « grande » presse s’en est fait l’écho, avec par exemple avec cette interview du professeur Willem, personnalité qui a servi de caution à cette première mission. Mais ce sont les plus jeunes, la majorité du groupe, qui ont attiré notre attention, car leurs visages nous étaient déjà connus. Damien Rieu, de son vrai nom Damien Lefèvre, est l’un d’eux.

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En haut à gauche Damien Rieu contrôlé dans le métro en avril 2014 (Photo : PAB/metronews). En dessous : coincé entre Robert et Vardon lors de la Manif pour Tous du 13 janvier 2014. Et on vous laisse découvrir les commentaires de ses amis sur son compte Twitter lorsqu’il poste une photo de sa « mission ».. sans équivoque, surtout le dernier !

Membre du Bloc Identitaire et porte parole de Génération Identitaire, il est de tous les bons coups médiatiques tels qu’en raffolent les leaders du mouvement : les opérations de « sécurisation » dans le métro lyonnais, l’occupation du toit du siège du PS en marge d’une Manif pour Tous[1], ou l’occupation du chantier de la mosquée de Poitiers pour lequel il sera mis en examen[2]. On le voit aussi dans le documentaire de Canal+ « Violence d’extrême droite : le retour » diffusé en novembre dernier, et dans lequel il définissait sa préférence nationale en des termes très clairs, pour lui « c’est le droit du sang » et c’est tout. À la même période, il est nommé directeur adjoint à la communication de Julien Sanchez, maire Front National de Beaucaire.
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