Lu sur le site Quartiers libres :

Il reste encore quelques naïfs et surtout un bon paquet de gens qui ne veulent pas admettre s’être fait berner par Soral. On les reconnait au fait qu’ils placent toujours l’argument de la « réconciliation » dans la conversation pour expliquer que les délires de Soral c’est pour le bien de tout le monde en France. C’est le gag récurrent : « c’est vous les intolérants, lui il veut qu’on soit ensemble, il est pour le dialogue ». Concept brillant que celui de « réconciliation » selon Soral. Concrètement, au delà du slogan, c’est quoi ce concept de « réconciliation » ?

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La « réconciliation » selon la « dissidence » nous a été vendue durant près de 10 piges comme étant une main tendue aux noirs et aux arabes qui voudraient bien que des racistes les considèrent comme des gens un peu civilisés. Cette idée de réconciliation c’était un baratin présenté par Soral qui racontait dans des vidéos que son slogan allait éviter la guerre civile en sauvant le pays d’une « balkanisation » à l’époque où le tandem Soral-Dieudonné était n°1 du buzz sur le Net.

Qui se rappelle de cette époque lointaine durant laquelle beaucoup de gens pensaient que se prendre en photo à faire une « quenelle » pouvait sauver la planète ? Depuis le vent a tourné, les girouettes avec. La côte de popularité de ce panier de crabes a dégringolé comme le franc CFA. Aujourd’hui, le marché du bizness dissident s’est resserré. Soral a fidélisé sa clientèle chez les fans de Trump, de la police, du FN, et de tout ce qui voit des juifs contrôler le monde en scred. Manque de bol, dans ce secteur les concurrents abondent. Chacun tente de récupérer un peu de visibilité pour faire son beurre. Le racisme et la provocation sur le Net génèrent des « clics« , ils sont nombreux à prospérer sur le marché 2.0 de l’insulte à caractère raciale.

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La preuve en image. Elle est tirée du facebook de Soral lorsqu’il répond à son
collègue « national-socialiste » Daniel Conversano à propos de « la réconciliation
 ».

Un des concurrents dans la diatribe raciste décomplexée se nomme Daniel Conversano. Un suprématiste blanc, assumé. Lui aussi est passé par le « Théâtre de la Main d’Or », lui aussi a bossé avec Dieudonné. Au passage, on peut remarquer que ça en fait un sacré nombre de vrai racistes assumés ayant côtoyé de près Dieudonné. Le délire de ce Daniel Conversano c’est de vouloir régler leur compte aux habitants des quartiers avec une méthode qui va de la déportation au génocide. Comme Soral , Conversano est fan du « national – socialisme ». Ce dernier reproche à Soral son concept de réconciliation avec certains « noirs et les arabes ». Pour lui ce concept est un aveu de faiblesse.

Que répond le brillant intellectuel à la droite duquel Jésus serait assis en ce moment même s’il revenait sur Terre (c’est ainsi que Soral se définit modestement) ?

A) La réconciliation c’est une noble juste, on doit tendre la main aux patriotes qui ne sont pas blancs, on respecte la parole donnée.

B) La réconciliation c’est un mal nécessaire pour sauver la France d’un péril.

C) La réconciliation c’est entre le social et le national, y a jamais eu d’histoires d’amitié avec des arabes et des noirs, nous voulons un Trump français. La réponse C, bien sûr.

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Quand Alain Soral « répond », c’est toujours édifiant. Aujourd’hui qu’il n’y a plus rien à vendre aux quartiers et que les seuls clients restés sont des racistes acharné, on apprend par Soral lui-même que le concept « égalité et réconciliation » n’a jamais rien eu à voir avec les « noirs et les arabes ». Trump est devenu président, il va peut-être lâcher du pognon à des Soral et Conversano pour faire du « Made in America » ambiance KKK.
Quartiers libres