Saint-Etienne : Retour sur la manifestation antifasciste du samedi 7 mars

Lu sur Numéro Zéro :

Samedi 7 mars a eu lieu une manifestation antifasciste à Saint-Étienne. À l’approche des municipales, il semblait bon de dénoncer le fascisme ambiant, qu’il soit frontal ou diffus, qu’il vienne de l’ex-FN ou de LAREM... Plus de 200 personnes se sont réunies en un beau cortège déterminé à partir de 14h sur la Place du Peuple.

manif antifa st etienne 07 03 2020 photo gale
photo GALE

Prenant d’abord la direction du local de Sophie Robert (RN), le cortège sera bloqué, le local était totalement protégé par la police, qui allait même jusqu’à bloquer l’accès à la place Albert Thomas aux les manifestants.
Sans surprise la police nationale est au coude à coude avec les fascistes.

Les antifas toujours déterminés décident de reprendre la direction du centre ville par la Rue Michelet, la police nationale en 2 roues chargée d’encadrer le cortège manque de peu les jets de peinture.
Sur la route, les locaux des syndicats de police sont rapidement recouverts de peinture.
La manifestation passe par la place Chavanelle et se dirige jusqu’au local de Patrick Revelli (LREM), là un dispositif policier important protège encore une fois le local. Le cortège fait face en vain au son du slogan « Police nationale, milice du capital ».

Les manifestant·es effectuent un demi tour et repassent par la place Chavanelle pour accéder à l’hypercentre.
Ils prennent alors la police de vitesse et parviennent à accéder la Rue des Martyrs.
Après de multiples tentatives, toutes les issues menant à l’hyper centre ou rapprochant du local de Sophie Robert sont bloquées.
Quelques minutes plus tard, la manifestation est de retour à la place Chavanelle, quelques barricades sont montées, une banque est dégradée dans la foulée.
Un cordon de police arrive très vite, quelques projectiles les atteignent, les policiers décident de tirer des gaz lacrymogènes et chargent la foule.

Les manifestant·es restent unis et déterminé.es et esquivent la charge, à ce moment la police n’épargne pas une photographe qui se trouvait en avant du cortège : ils la gaze à bout portant.

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