L’information était dévoilée par les camarades du Gueuloir, journal rebelle local, qui ont surpris le 1er novembre les royalistes d’extrême droite de l’Action Française Saint-Etienne en pleine réunion dans les locaux de la section départementale du Rassemblement National. Tout cela une semaine après l’attentat à Bayonne, dont l’auteur n’était autre qu’un ancien candidat du RN.

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L’antenne stéphanoise du FN, menée par Sophie Robert, candidate aux municipales, a accepté d’accueillir le petit groupe de royalistes qui, après avoir été repéré.e.s par des militants antifascistes, cherchaient désespérément un lieu « sûr » pour se réunir. Les antifascistes locaux les ont retrouvés aussi dans le 2ème lieu de réunion.

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Les membres de l’AF, se rendant compte que leur présence, les ont insultés et menacés, (bien protégés au 1er étage de la permanence du parti de Marine Le Pen), tout en agitant des matraques télescopiques par les fenêtres.

À Saint-Etienne, l’AF enchaîne les actions ridicules, depuis la conférence de « lancement » de la section en avril 2018, qui a été annulé par plus de 250 antifascistes et qui s’est soldée par la détention de 14 militants du groupuscule pour port d’armes, chaque sortie est un enfer !
La Horde