Rouen : La Débandade Des Identitaires

Il y a une semaine, à Rouen, une mobilisation antifasciste a empêché une action du Bloc identitaire, en voici le compte rendu fait par Ras l’Front Rouen :

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Ils avaient annoncé leur présence au marché de Noël , place de la cathédrale, en centre ville de Rouen.
Ils avaient annoncé qu’ ils collecteraient des dons au profit des SDF….mais uniquement les SDF « français de souche », c ‘est à dire blancs de peau, blonds et aux yeux bleus sans doute ?

Qui ça « Ils » ? le groupuscule « Génération solidaire » émanation de la branche jeune du Bloc identitaire, connu aussi sous le nom de « Jeunesse identitaire » ou aussi de « Vague normande », groupuscule raciste, ouvertement islamophobe de l’ extrême droite radicale.

Ce mouvement, spécialiste des réseaux sociaux, est aussi spécialisé dans les actions spectaculaires : on les a déjà vu à l’œuvre dans un certain nombre de villes investir par exemple un Quick halal munis de têtes de cochons, occuper le chantier de la construction d’ une mosquée en banlieue de Poitiers, ou se loger sur le toit du siège du PS à Paris.

Mais quand on veut faire le « buzz » il faut aussi annoncer les actions prévues, et mal leur en a pris à Rouen ce samedi 20 décembre.

Ils venaient à peine de s’ installer, rue des Carmes, à l’ entrée du marché de Noël, qu’ ils se sont vus entourés par une soixantaine de manifestants, militants de Ras l’front, du NPA et d’ Ensemble, des libertaires,des syndicalistes, des travailleurs sociaux…et de simples badauds… qui les ont conspués puis serrés au plus près… « Le racisme ne passera pas »… « les pauvres n’ont pas de couleurs », « nous sommes tous des enfants d’ immigrés », « pas de fachos dans nos quartiers,…. »…tels étaient les mots d’ ordre qu’ ils ont entendu…

Un millier de flyers portant le titre « les pauvres n’ont pas de couleurs » ont été distribués à la population présente ce jour-là à quelques jours des fêtes de fin d’ année.

Au bout d’une quinzaine de minutes, sur les conseils d’ un commissaire et protégés par la police de Cazeneuve, ils ont du plier bagage sous les sifflets et les quolibets, escorté par les antifascistes dans ce qui ressemblait fort à une conduite de « Grenoble ».

Ils ont ensuite pu rejoindre sous cette protection les beaux quartiers de l’ agglomération dont ils sont issus.

Ils ont annoncé aux médias locaux après cette déconfiture que ce n’était que partie remise…

Où dans quelle cabine téléphonique, dans quelle cave, dans quel égout ?