Provocations fascistes, éloge du nationalisme, déni du caractère politique de l’agression, matraquage policier...
Voici les quelques mots qui pourraient résumer cet après-midi tendu au Tribunal de Grande Instance de Lyon.

Une tren­taine de per­son­nes étaient venus sou­te­nir notre cama­rade Toto pour le procès d’un de ses agres­seurs, et occu­per la tota­lité des places assi­ses de la salle.

Pour rappel, l’accusé n’est autre que Jonathan Colombet, lieu­te­nant d’Alexandre Gabriac et tré­so­rier des Jeunesses Nationalistes, mou­ve­ment pétai­niste, anti­sé­mite et homo­phobe.
De l’autre côté, forcés de rester debout, les sou­tiens de l’agres­seur : Gabriac en tête accom­pa­gné de ses fidè­les gardes du corps et d’une dizaine de per­son­nes dont Laura Lussaud et des néo-nazis de Gerland venus au départ pour une autre affaire (notam­ment deux per­son­nes impli­qués dans l’agres­sion de Villeurbanne).

Très vite la ten­sion est monté d’un cran avant l’affaire qui nous inté­res­sait, les forces de l’ordre ont inves­tit la salle, et le juge demanda la sortie de toute les per­son­nes debout : pro­vo­ca­tions à l’exté­rieur de la salle, puis fina­le­ment réin­té­gra­tion de tout le monde suite à la demande de l’avocat de la défense.
Celui-ci, dénommé Pierre-Marie Bonneau n’est pas inconnu du milieu natio­na­liste radi­cal comme en témoi­gne ces deux photos et son dis­cours, fai­sant du natio­na­lisme une doc­trine por­teur d’un projet de société futur, voire l’avenir de la France sans que le juge ne le remette à sa place...

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