Reims : la violence policière contre des antifas désavouée

A Reims, le 22 juin dernier, deux personnes, dont un militant antifasciste de la ville, on été interpellés et tabassés par des policiers. Le motif ? La proximité de deux manifestations : celle des anti-mariage pour tous, animée par l’extrême droite, et celle des antifascistes venus rendre hommage à Clément Méric, assassiné quinze jours plus tôt à Paris.

Alors que les flics prétendent avoir voulu empêcher les antifascistes "d’en découdre", plusieurs témoins de la scène sont venus à la barre, le 14 octobre au tribunal correctionnel de Reims, pour affirmer le contraire. Une mère de famille témoigne : " J’ai vu trois policiers se jeter sur un homme qui était juste à côté de moi. Il s’est retrouvé encerclé, mains dans le dos, par terre, la tête sur le sol… Avec des policiers qui le frappaient… Le deuxième homme a traversé en allant vers eux. Il a dit « c’est ça la démocratie ? » Trois autres policiers se sont précipités sur lui. Il s’est retrouvé par terre. Ils l’ont frappé de tous les côtés, même sur la tête ".

Au final, la relaxe est prononcée par le juge pour les deux hommes, mais le parquet à fait appel. Quand on entend les pleurnicheries des militants anti-mariage gay qui se plaignent d’être les victimes de violence policière, ou certains assimiler antifas et "milices du système", il est bon de rappeler que la police et l’Etat sont toujours prompts à s’en prendre aux antifascistes.

Source : L’Union