Après avoir reçu des menaces par téléphone en raison de son appartenance syndicale, une étudiante de l’Unef a été agressée par un individu non-identitfié devant son domicile, recevant deux coups de cutter, l’un au visage et l’autre à la gorge. Elle raconte dans le Nouvel Observateurque son agresseur la menace : " Sale gauchiste, tu vois, on sait où t’habites. On peut te retrouver ". Elle a ensuite été hospitalisée, et en sort avec des points de suture et deux jours d’ITT. Cette agression fait suite à une campagne orchestrée sur les réseaux sociaux par des militants d’extrême droite et la Fédé Paris 1, une corpo qui se prétend apolitique mais dont le discours raciste et sexiste ainsi que les liens avec l’extrême droite ne fait aucun doute. Des accrochages, surtout verbaux, avait eu lieu sur la fac dans la semaine, dans le cadre des élections universitaires. Le président de l’Unef sur Paris 1 indique que ’’ nos noms, nos photos et nos coordonnées étaient diffusés sur des sites d’extrême-droite ".

Le communiqué de l’Unef ici