Lu sur le facebook de Nantes Révoltée :

Tags fascistes, homophobie, agressions, complicité policière …

pole etudiant nantes 25 01 2020
Tags nazis sur le pôle étudiant de la fac de Nantes samedi

Éléonore REVEL, déléguée départementale du Rassemblement National de Loire-Atlantique et attachée du groupe RN au Conseil régional est officiellement tête de liste RN aux prochaines élections. Cette femme, promise par son parti à un avenir au conseil municipal de Nantes, a eu le droit cette semaine à la visite de Marine Le Pen. Toutes deux ont été reçues par le directeur départemental de la sécurité publique et plusieurs membres de l’état-major au commissariat central Waldeck-Rousseau, en mode invitées d’honneur. Précisons que, dans le discours que Marine Le Pen a prononcé au sortir de leur visite, elle présentait comme une priorité le fait d’armer la police municipale.

Le 1er décembre dernier, des membres de La Manif Pour Tous, opposés au projet de PMA sans père, s’étaient rassemblés devant la préfecture de Nantes. Eléonore Revel était venue apporter son soutien. C’est à cette occasion qu’elle s’était montrée proche d’un groupe de jeunes néo-nazis responsables dans la soirée de l’agression violente d’une militante pour les droits des personnes LGBTQI+. Cette agression avait d’ailleurs été revendiquée sur les réseaux de l’extrême droite violente.

Eléonore Revel RN Nantes
Eléonore Revel le 1er décembre Photo Action Antifasciste Nantes

Depuis quelques semaines, ce même "groupe" fait de nouveau parler de lui. Son nom est réapparu comme signature apposée aux côtés de tags nazis sur des lieux nantais, symboles de lutte : une fresque contre la répression du mouvement social en cours, le « QG » du mouvement social ou encore plus récemment à l’Université.
En plein mouvement social, totalement déconnectés des travailleurs et des travailleuses, des salarié.es, des précaires, bref, de toutes celles et ceux qui se battent face au gouvernement et sa police, ces néo-nazis s’en sont pris physiquement à des manifestants.es isolé.es en marge des journées de mobilisation, bien couverts par la police.

Ceux qui se positionnent comme service d’ordre du RN dans la vraie vie n’hésitent pas à se revendiquer comme des prolétaires sur les réseaux (lol). En réalité, ils sont le bras droit d’un parti qui trompe les travailleurs et les travailleuses avec un projet politique construit, entre autre, sur la haine des minorités. Qui peut prétendre défendre la Manif pour Tous, recouvrir une fresque contre les violences policières de croix gammées, agresser des militant.es en marge du mouvement social contre la réforme des retraites et représenter ce que sont les prolétaires d’aujourd’hui ?

Certainement pas ces raclures d’extrême droite, meilleures alliées du pouvoir et du capital.

Via Action Antifasciste Nantes