Manifestation antifasciste à Soultz du jeudi 13 avril 2017

Lu sur le facebook du Groupe Antifasciste Alsace Haut-Rhin :

LE PEN CASSE TOI, SOULTZ N’EST PAS À TOI.

Jeudi 13 avril, Marion Maréchal Le Pen est venue vomir ses idées lors d’un meeting dans la toute petite ville alsacienne de Soultz dans le Haut-Rhin. Très rapidement des habitant.es de Soultz ainsi que des militant.es antifa locaux ont organisé une riposte populaire. Illes ont décidé de faire une manifestation souhaitant ainsi montrer que les campagnes alsaciennes n’accept ent pas les idées d’extrême droite et ne tombent pas dans la mascarade électorale !

soultz 13 04 2017

Pari réussi ; une petite centaine d’alsacien.nes ont répondu présent au rendez-vous. Toute la journée Soultz était sous forte présence policière. Le cortège de tête s’est constitué avec des jeunes soultzien.nes et antifascistes locaux derrière trois banderoles (Refugees Welcome, Soyons Ingouvernables et Riposte antifasciste). Coloré de fumigènes, rythmé par le bruit des casseroles, hurlant des slogans antifascistes et révolutionnaires, les manifestant.e.s avancent dans Soultz accompagné.e.s par les applaudissements et les sourires complices des passant.e.s. Malgré les intimidations et l’interdiction de la préfecture de ne pas nous laisser approcher du meeting du fn, le cortège de tête n’a pas accepté le parcours imposé, les manifestant.e.s décident donc de changer spontanément de trajet pour se diriger tout de même vers le meeting. La police à l’aide de leurs gazeuses essaye de faire barrage, barrage qui fut vain face à la détermination des manifestant.e.s. Arrivé.e.s près du meeting, un dispositif policier plus imposant a finalement empêché d’aller devant. Eh oui, derrière les flics, les fafs ! Finalement bloqué par la police, le cortège de tête (abandonné par les partis) reste seul face aux flics pendant quelques minutes faisant un maximum de bruit tout en craquant les derniers fumigènes. Suite à d’autres tentatives d’approches échouées, les manifestant.e.s se dispersent en petits groupes mobiles afin d’échapper aux contrôles policiers. S’engage alors une course-poursuite ponctuée de fous-rires et de solidarités pour finalement arriver intelligemment à quitter la zone quadrillée sans aucune interpellation.

La dynamique engagée lors de cette virée sauvage a permis de renforcer les liens entre les habitant.e.s et les militant.e.s en refusant de se laisser imposer l’autoritarisme du capitalisme et du fascisme d’où qu’il vienne !