Lue sur le site Montpellier Poing Infos, voici une enquête très complète sur la Ligue du Midi, à lire en complément du portrait que nous avions dressé de Richard Roudier, à lire ici et  : 

nstallés depuis près de trente ans dans le château d’Isis, à Saint-Julien-de-la-Nef, les Roudier proposent aux touristes des chambres d’hôtes et des produits bio. « Au détour de vos balades, vous pouvez vous arrêter dans cette ferme pour vous procurer des produits de qualité. Richard vous réserve un accueil chaleureux » précise le site internet du château d’Isis. Derrière cette image d’Épinal se cache en réalité un clan violent à la tête d’une organisation raciste et homophobe fondée en 2011 : la Ligue du Midi. Rejetés par les électeurs de la région, ce groupuscule d’extrême-droite mise sur les actions chocs pour se faire connaître : saluts nazis, coup de couteau, saccage de locaux associatifs, etc. Ces coups d’éclat ont défrayé la chronique, mais ce qui a été injustement passé sous silence, ce sont les multiples accusations d’agressions qui s’accumulent à l’encontre d’Olivier Roudier, fils du patriarche et porte-parole de la Ligue du Midi. Tabassage gratuit, expédition punitive, déambulation armée… : le Poing vous révèle les merveilleuses méthodes de l’extrême-droite identitaire du sud-est de la France.

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Un clan 100% raciste

L’histoire des Roudier, c’est d’abord celle du chef de famille : Richard Roudier. Né à la fin des années 1940 à Béziers, il rejoint dans les années 1960 la Fédération des Étudiants Nationalistes (FEN), un mouvement néo-fasciste. Il participe ensuite, au début des années 1970, à la fondation du Poble d’Oc, un petit mouvement occitaniste se présentant comme « autogestionnaire » pour entretenir la confusion et tenter de noyauter les milieux gauchistes aux alentours de Montpellier, sans succès. À la fin des années 1980, le patriarche achète le château d’Isis, dans la commune de Saint-Julien-de-la-Nef et se consacre à l’éducation de ses deux fils : Olivier et Martial. En 1998, le père Roudier rejoint Unité radicale, dont les slogans sont sans équivoque : « Mouloud, touche pas à ma race, les Françaises aux Français » . L’expérience est brève puisqu’en 2002, Unité radicale est dissoute après que l’un de ses membres ait tenté d’assassiner Jacques Chirac. Le père et les fils Roudier se regroupent alors avec les militants déchus pour fonder le Bloc identitaire et le Comité d’Entraide aux Prisonniers Européens (CEPE), dont la présidence est confiée à Richard Roudier.

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Olivier Roudier (à gauche) ; Richard Roudier (avec la moustache) ; Mathieu Clique (à droite), incarcéré pour avoir rendu hémiplégique un étudiant chilien. Photo prise le 11 février 2012 lors de l’inauguration du bar identitaire l’Oustal, à Toulouse.

Soutien aux criminels d’extrême-droite

Créé en 2002 à Nîmes, le CEPE organise le soutien financier auprès des cas les plus désespérés de l’extrême-droite. Le comité est notamment venu en aide à Maxime Brunerie, auteur de la tentative d’assassinat contre Jacques Chirac ; Michel Lajoye, ancien militaire incarcéré pour avoir mis une bombe dans un café arabe ; Fanny Truchelut, propriétaire d’un gîte condamnée pour avoir refusé l’entrée à des femmes voilées dans son établissement ou bien encore Israel Galve Maldonado, phalangiste espagnol impliqué dans une rixe avec des militants de gauche. En 2009, lors d’une convention du Bloc identitaire à Orange, le CEPE vend sur son stand des cartes postales à l’effigie de Pétain, de Saint-Loup (ancien waffen SS) et du collaborationniste Brasillach. Le Bloc identitaire prend alors ses distances avec le CEPE et le père Roudier lègue la structure à son fils Martial. Le CEPE est renommé « Entraide et solidarité » et sera notamment mobilisé pour Esteban Murillo, inculpé du meurtre de Clément Méric, et pour Martial Roudier lui-même. Rejeté par le Bloc identitaire, Richard Roudier dépose en janvier 2011 à la sous-préfecture du Vigan les statuts de la Ligue du Midi.

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Déroutes électorales

Officiellement, l’objet de la Ligue du Midi est de « concourir à l’expression démocratique en Languedoc Roussillon en assurant la promotion des identités historiques et des libertés publiques » . La rubrique « qui sommes-nous ? » de leur site internet est moins ambigüe : « La Ligue représente et défend les ‘‘de souche’’ […] Nous avons choisi de préférer les nôtres avant les autres […] Nos solutions : exiger l’accroissement du contrôle des clandestins et généraliser la gestion de leur profil ADN. […] Créer une garde territoriale armée avec un noyau dur d’anciens militaires, policiers, gendarmes, pompiers mais complétée par des jeunes réservistes, des chasseurs, des sportifs et des patriotes en général » . Pour appliquer ce joyeux programme, la Ligue du Midi tente d’abord la voie institutionnelle. Lors des élections régionales de 2010, c’était en effet déjà sous l’étiquette de la Ligue du Midi que le Bloc identitaire avait présenté une liste conduite par Richard Roudier, qui a obtenu 0,68% des voix. Aux cantonales de 2011, le patriarche investit son fils Olivier sur une liste portée par une Ligue du Midi désormais émancipée du Bloc identitaire, mais il ne passe pas la barre des 2%. Aux législatives de 2012, dans le Gard, père et fils se hissent respectivement à 0,54% et 0,27% des voix. Enfin, aux sénatoriales de 2014, la femme de Richard Roudier, Maryvonne, fait partie des six candidats du Rassemblement National Force Vie et la liste récolte sept suffrages. La voie électorale est un échec, restent les actions coups de poing.

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Saluts nazis, coups de couteau, actions chocs

Les Roudier sont des habitués des coups d’éclat. Le 30 juillet 2011, lors d’une fête publique à Saint-Nazaire-de-Pézan, Olivier Roudier s’était en effet exclamé devant le maire du village : « On vient chasser les Arabes ! Ratons, bicots, les Arabes dehors ! On est chez nous, on va tous vous crever » – le tout accompagné de saluts nazis. Faits pour lesquels il a été condamné le 26 juin 2012 à six mois de prison. Son frère Martial a quant à lui été condamné le 13 juin 2013 à quatre ans de prison dont deux avec sursis pour avoir poignardé dans le dos un antifasciste de 16 ans le 20 septembre 2008, lors de la feria des Vendanges de Nîmes. Les provocations et les violences sont, d’une manière générale, la matrice des actions menées par la vingtaine de militants de la Ligue du Midi. Agression d’un élu de Bessan qui venait de retirer une gerbe « identitaire » au pied d’une statue, irruption dans un supermarché pour vider les rayons halals et les remplir de produits à base de cochon, tabassage de militants LGBT (lesbienne-gay-bi-trans) à coup de chaines de fer, patrouille de nuit « anti-racaille » dans les rues de Montpellier et dernièrement, en juin 2017, saccage des locaux d’une association en lien avec des migrants – fait pour lequel Olivier Roudier a été condamné à un mois ferme. Aux actions racistes et homophobes s’ajoutent aussi une particularité de la Ligue du Midi : la chasse aux « rabas ».

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Les fils Roudier en pleine action à Bessans en 2005 : en rouge Olivier, en bleu Martial. En haut à droite, Richard console le fiston. (Photos : Midi libre)

« Rabas, tu pousses comme une plante, et un jour on va te cueillir »

En juillet 2013, une dizaine de militants de la Ligue du Midi posent une banderole « Maître chez nous » à l’entrée du village de Sumène. L’action, revendiquée par le « mouvement anti-rabas » (rabas signifie blaireau en occitan), a pour but de s’opposer aux « milliers de bobos, gauchos et punks à chiens » qui se rendent aux Transes Cévenoles, festival musical qui se tient chaque année dans la commune de Sumène, à deux pas du château des Roudier. Contactée par Le Poing, l’organisation du festival évoque un « historique chargé » avec la Ligue du Midi et un « sujet sensible ». Clara, résidente à Sumène, se montre moins évasive : « Le 23 juillet 2017 à 5h du matin, après le festival, j’étais avec une copine dans les rues de Sumène et d’un coup j’entends crier derrière moi ‘‘hey, toi !’’ et PAN, je me prends une rafale de patates de la part d’Olivier Roudier. Je me suis aussi pris un bon pain par un pote d’Olivier Roudier, aussi large qu’épais. Je ne voyais plus rien, j’avais des acouphènes, j’ai eu mal au crâne derrière l’oeil pendant trois semaines. » Aude, l’amie de Clara, confirme la scène : « Pendant qu’Olivier Roudier donnait des coups de poing à Clara, un autre type m’a mis sur le côté puis sur le couvercle d’une poubelle » . Clara représente tout ce que détestent les Roudier : mère célibataire d’un enfant métis, elle héberge un migrant. Son témoignage est accablant : « Deux jours après que je me sois fait taper, ma fille de 11 ans, métis, qui était en train de rentrer à la maison, s’est fait suivre sur 200 mètres par Olivier Roudier, qui était en voiture et qui la regardait d’un air menaçant. Au moment d’arriver à la porte d’entrée, Olivier Roudier s’est mis à accélérer dans la rue comme un fou. Quand elle est rentrée, elle s’est couchée sur le carrelage et depuis, elle ne veut plus sortir. […] Avec le recul, je me suis rappelé des fois où mes enfants m’avaient dit qu’Olivier Roudier leur criait dessus depuis sa voiture : ‘‘Rabas, tu pousses comme une plante, et un jour on va te cueillir’’ . Au début, je trouvais ça juste stupide mais après ces agressions, ça prend un autre sens » .

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Action de la Ligue du Midi contre les « Rabas », en juillet 2013 à Sumène.

Expédition punitive

Ces coups de pressions sont visiblement réguliers comme l’atteste ce témoignage de Marion : « Pendant l’été 2012, j’étais à la pizzeria de Sumène avec des potes et leurs gamins, et à un moment donné, y’a des ados fachos qui débarquent et qui nous regardent d’une manière menaçante. Ça s’invective des deux côtés et puis on est parti. Je remonte la rue principale avec un pote et là, y’a Olivier Roudier qui descend la rue en voiture avec sa femme et ses enfants. Il s’arrête, il sort de la voiture, se montre tout de suite menaçant et se met juste devant mon pote en faisant le chaud. Mon pote lui met une gifle, du genre de celle qu’on donnerait à un gamin de CP. Il ne se passe rien, tout le monde repart, moi je rentre en voiture à Saint-Julien-de-la-Nef vers chez moi, le trajet dure environ dix minutes. Et là, quand j’arrive dans mon petit hameau, y’a dix fachos adultes qui font une ligne devant ma voiture avec des battes de base ball et des barres de fer. Parmi eux, y’a Olivier Roudier et un mec de la BAC [brigade anticriminelle] de Nîmes. Dans le même temps, y’a des ados qui bloquent ma voiture par derrière. Je pouvais plus bouger, je suis sorti de ma voiture, ils m’ont traqué et m’ont demandé où était mon pote, celui qui avait mis la gifle à Olivier Roudier. J’ai fais exprès de ne pas rentrer chez moi pour ne pas attirer l’attention sur mon domicile, parce que mon coloc’ avait une fille. Du coup les fachos sont allés avec leurs barres de fer et leurs battes de base-ball dans une autre maison. Ils sont restés trois quarts d’heure dans le hameau à chercher mon pote. Et puis ils sont partis. »

« Olivier Roudier déambulait dans les rues de Sumène avec une arme à la main »

Même registre, même acteur principal, nouveaux témoins : « Le 15 août 2014, aux alentours de 23 heures, un jeune homme d’environ 18 ans est venu demander de l’aide aux personnes qui étaient présentes à la terrasse du bar […] à l’occasion de la fête du village, car son ami se faisait agresser quelques mètres plus loin, au niveau du bureau de tabac. Le groupe de la terrasse s’est déplacé jusqu’au bureau de tabac pour trouver là Olivier Roudier, visiblement éméché, en train de se battre avec un jeune homme tout juste majeur. Ce dernier a rapidement pris le dessus dans la confrontation, a réussi à désarmer le couteau brandi par Olivier Roudier et à mettre celui-ci à terre. Après avoir reçu quelques coups au sol, Olivier Roudier est reparti à son appartement […]. Une dizaine de minutes plus tard, Olivier Roudier est ressorti de chez lui et est passé devant la terrasse du bar, l’air furieux, et tenant ostensiblement un pistolet à la main, pour se diriger en direction des festivités de la fête du village […]. À ce moment, des personnes présentes ont appelé la gendarmerie de Sumène pour signaler ce qui venait de se dérouler devant nos yeux, et le fait qu’Olivier Roudier déambulait dans les rues de Sumène avec une arme à la main. Une demi-heure plus tard, Olivier Roudier est repassé devant la terrasse du bar, toujours avec une arme à la main, pour rentrer chez lui […]. Environ trois quarts d’heure après les appels, les gendarmes se sont présentés au domicile d’Olivier Roudier, où ils se sont entendu répondre par Mme Roudier que son mari n’habitait plus là et qu’il n’était pas présent, malgré les témoignages des gens pour confirmer la présence d’Olivier Roudier chez lui. […] Sur ces faits, les gendarmes sont repartis. »

« Les plaintes des personnes agressées n’aboutissent pas »

Les élus locaux ont évidemment entendu parler de ces accusations d’agression. Lucas Faidherbe, maire de Saint-Julien-de-la-Nef affilié à Europe-Écologie-Les-Verts (EELV) et propriétaire d’un camping mitoyen au château d’Isis a pu constater directement les méfaits des Roudier : « On reçoit notamment des jeunes de banlieue, et les Roudier sont venus jusque dans le camping pour les insulter et les menacer. Et quand les forces de l’ordre viennent, ils me renvoient dos à dos avec les Roudier ! » Geneviève Blanc, conseillère départementale EELV du canton d’Alès 1, a décidé d’alerter les autorités : « J’ai entendu parler de ces agressions, notamment de celle de Clara, et j’en ai fait part au cabinet de la préfecture de Nîmes en août 2017. Le sous-préfet du Vigan a aussi été alerté par des élus départementaux, mais ces avertissements, comme les plaintes des personnes agressées, n’aboutissent pas. Est-ce que les Roudier bénéficient d’une inertie bienveillante de la part d’une certaine base de la gendarmerie ? Est-ce que la gendarmerie craint les conséquences d’une mise en cause des Roudier, qui sont réputés pour être armés ? On ne peut pas savoir, mais ce qui est sûr, c’est qu’en tant qu’élus locaux, nous sommes démunis, et l’État ne réagit pas » . De son côté, la mairie de Sumène « ne souhaite pas communiquer sur la Ligue du Midi ».

Coup de pression contre une enseignante

Cette impunité convainc les Roudier qu’ils sont véritablement « maîtres chez eux » aux alentours de leur château. Ils s’en sont même récemment pris à une professeure de l’école publique de Sumène dont le prénom et l’initiale du nom ont été publiés sur le site internet de la Ligue du Midi, pour, selon l’auteur de l’article, « alerter les parents » que dans les cours de cette enseignante, « aucune place n’est faite pour que les enfants envisagent un quelconque effet négatif dans la perception de l’immigration » . Contactée par le Poing, une fonctionnaire de l’école nous a confirmé que la publication de cet article « a ébranlé tout le monde, ça a mis une mauvaise ambiance et ça donne les chocottes car on sait de quoi ils sont capables » . De son côté, Richard Roudier dément une quelconque mise au pilori de cette enseignante à travers cet article, qui a pourtant curieusement été retiré de la page principale du site, mais qui est toujours disponible ici. Selon nos informations, l’affaire est remontée jusqu’à l’inspecteur académique du Gard qui, pour le moment, n’a pas encore réagi.

Errance idéologique, impuissance politique

Ces coups de pressions et ces agressions enlisent la Ligue du Midi dans un folklore fasciste qui les cantonne à la marginalité politique. « Ceux qui sont branchés politique à gauche les connaissent comme des adversaires mais ceux de droite, même ceux qui votent FN, ne connaissent pas la Ligue du Midi » constate l’élue locale Geniève Blanc. Le maire de Saint-Julien-de-la-Nef se souvient aussi que « les Roudier ont essayé de mobiliser un peu de monde, en novembre 2016, contre l’installation de centres d’accueil de migrants à Saint-Bauzille-de-Putois, mais ça n’a pas marché, ils n’ont pas réussi à mobiliser les gens. Même quand ils sont avec leurs collègues de Nîmes, de Montpellier et de Lunel, ils ne sont qu’une vingtaine » . Cette incapacité à recruter de nouveaux militants empêche la Ligue du Midi d’agir publiquement. La dernière manifestation qu’ils ont organisée, en octobre 2016 à Montpellier, a rassemblé une centaine de personnes, dont une majorité de militants d’extrême-droite venus d’autres régions, et s’est finalement transformée en rassemblement statique du fait de la présence de plusieurs centaines de contre-manifestants. Cette pénurie militante contraint la Ligue du Midi à se rabattre sur des actions « spectaculaires », faciles à réaliser et génératrices de « buzz », mais dont la portée politique reste largement anecdotique. Cette impuissance explique une certaine errance idéologique : un jour convaincu qu’il faille « reconstituer des micros contre-sociétés de proximité hors-système » à la manière des Brigandes, secte d’extrême-droite implantée à Salvetat-sur-Agout, la Ligue du Midi publie un autre jour un article selon lequel « la seule question sérieuse qui se pose est celle de la prise du pouvoir et de ce qu’il faudra en faire » . Mais malgré leur fragilité structurelle, les Roudier et les militants de la Ligue du Midi restent potentiellement dangereux comme l’attestent les nouveaux témoignages d’agressions physiques livrés précédemment.

En septembre 2012, plus de 200 personnes se sont réunies sur la place principale de Sumène pour « refuser de laisser s’instaurer la haine et la violence dans ce village » et faire comprendre aux Roudier et à la Ligue du Midi qu’ils ne sont pas maîtres « chez eux », ni à Sumène, ni ailleurs. À quand l’organisation d’un nouvel événement public sur la place du village ? Affaire à suivre.
Jules Panetier Jimenez

Contacté par le Poing, Richard Roudier reconnaît « avoir été nationaliste » mais récuse aujourd’hui l’étiquette d’extrême-droite, qu’il juge « réactionnaire », et se définit simplement comme un militant « identitaire ». Il « n’a rien à dire » concernant les agressions mentionnées par cet article et accuse l’extrême-gauche de « servir le pouvoir en place et les multinationales ».

Sources :

Un clan 100% raciste

– Les éléments biographiques de la jeunesse de Richard Roudier sont pour l’essentiel extraits de son autobiographie Le Glaive et la Charrue, publiée en 2013. Lire l’article de la Horde pour en savoir plus.
– Poble d’Oc : « Des mémoires d’avenir enracinés et combattantes par Georges Feltin-Tracol », Europe Maxima, 16 février 2014
– Unité radicale : « « Vol au-dessus d’un nid de fachos » : enquête sur les réseaux d’extrême droite du Midi », Midi Libre, 15 février 2014
– CEPE : « Mort de Clément Méric : la mystérieuse caisse de soutien aux condamnés d’extrême droite », l’Humanité, 15 juin 2013

Soutien aux criminels d’extrême-droite

– Personnes soutenues par le CEPE : « Mort de Clément Méric : la mystérieuse caisse de soutien aux condamnés d’extrême droite », l’Humanité, 15 juin 2013
– Dépôt des statuts de la Ligue du Midi à la sous-préfecture du Vigan : Journal officiel des associations

Déroutes électorales

– Statuts de la Ligue du Midi : Journal officiel des associations– Résultats des élections régionales de 2010 dans l’Hérault, site du ministère de l’intérieur
– Résultats des élections cantonales de 2011 de Montpellier-9, site du ministère de l’intérieur
– Résultats des élections législatives dans le Gard, site du ministère de l’intérieur, 5e circonscription (Richard Roudier) ; 6e circonscription (Olivier Roudier)
– Résultats des élections sénatoriales de 2014 dans l’Hérault, site du ministère de l’intérieur

Saluts nazis, coups de couteau, action chocs

– Condamnation d’Olivier Roudier pour insultes et saluts nazis : « Saluts nazis, insultes racistes : 6 mois ferme pour le militant d’extrême droite », Midi Libre, 26 juin 2012
– Condamnation de Martial Roudier pour coups de couteau : « Nîmes : rixe idéologique : deux ans de prison ferme », Midi Libre, 14 juin 2013
– Agression d’élu de Bessan : « La gerbe de trop des ‘‘identitaires’’ », Midi Libre, 31 juillet 2005 ; « Bessan pleure son retraité flingueur », Libération, 1er août 2005 ; « Montpellier : la Ligue du Midi refait parler d’elle en attaquant une association humanitaire », La Horde, 11 juillet 2017
– Vol de produits halals : Les identitaires de la Ligue du Midi dévalisent un rayon halal, vidéo Youtube
– Tabassage de militants LGBT : « Manif pour Tous à Montpellier, 15 décembre : pendant que les enfants manifestent, l’extrême-droite tabasse », l’Humanité, 19 décembre 2013
– Saccage de l’association RAIH, en lien avec des migrants, à Montpellier : « Saccage de locaux associatifs à Montpellier : un mois de prison ferme », Midi Libre, 12 décembre 2017

« Rabas, tu pousses comme une plante, et un jour on va te cueillir »

– Action de la Ligue du Midi, au nom du « mouvement anti-rabas », en juillet 2013 à Sumène : « Sumène en “Transes” : la racaille agresse les pompiers et assiège la gendarmerie », Ligue du Midi, 1er août 2013

Coup de pression contre une enseignante

– Article de la Ligue du Midi mettant en cause une enseignante de Sumène et une intervenante de la Cimade : « Sumène (30) : des faussaires à l’école publique : », Ligue du Midi, 29 janvier 2018

Errance idéologique, impuissance politique

– Rassemblement de la Ligue du Midi en octobre 2016 à Montpellier : « Les pro et anti-migrants manifestent au même moment à Montpellier », France Bleu, 8 octobre 2016 ; « Pro et anti migrants battent le pavé au Peyrou », France 3 Occitanie, 8 octobre 2016
– Article de la Ligue du Midi sur la nécessité de « reconsituter des micros contre-sociétés » :« ‘‘État -Presse d’État- Antifas’’, même combat !!! », Ligue du Midi, 10 janvier 2018
– Article de la Ligue du Midi sur la nécessite de la « prise le pouvoir » : « Calais : préfiguration de la France périphérique », Ligue du Midi, 5 février 2018
– Pot de l’amitié des habitants de Sumène en octobre 2012 : « Face à la haine, des habitants appellent au calme », Midi Libre, 14 septembre 2012