Langourla : le FN et Adsav unis dans leur haine des migrants

Lu sur le site du Collectif de Vigilance Antifasciste 22 :

L’ombre des vautours plane sur Langourla qui y font leur campagne nauséabonde. Ceux-ci viennent s’opposer au projet de création d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) des élus de Méné Commune Nouvelle. Ces derniers ont conviés à une réunion publique le 26 janvier 2 associations, l’ASTI et "les gens heureux" afin de partager leurs expériences d’accueil de migrants.

Le Front National et Adsav ont dépêché sur place beaucoup de militants, qui ont trouvé là une tribune sur leur sujet de prédilection : la haine des migrants. Comme à leur habitude ces mouvances d’extrême droite jouent sur la peur de l’étranger quittent à énoncer des contre vérités.

Pierre-Marie Launay

Le FN a ameuté une cinquantaine de militants. Son représentant local (Merdrignac) Pierre-Marie Launay a refait l’histoire de France, en niant sa construction sur les migrations des peuples indo-européens avant le VIème siècle, puis celles liées aux croisades, mariages, utilisation de mercenaires, révolution industrielle, colonisation et la crise de 1929. Pour mémoire dès la fin du XIXe siècle la France comptais 1 million "d’étrangers". Les tirailleurs sénégalais et les harkis n’ont ils pas été enrôlés dans son armée pour la défendre ?

Nantes et Saint Malo, ont, par ailleurs, prospéré grâce au commerce triangulaire et à l’esclavage. Ce délégué frontiste mériterai, à l’instar des habituels représentants de son parti, des cours de rattrapage sur l’histoire de FranceIl divise la France en races et religions à leurs yeux inconciliables et tente d’adapter la réalité à leur discours. tout comme d’autres militants du F-Haine tel que Jean-Claude Blanchard (élu FN condamné pour diffamation sur des sacrifices de moutons imaginaires) ou Adrien Desport et ses comparses qui brûlèrent des voitures pour faire monter le sentiment d’insécurité. Ce dernier a été condamné à 3 ans de prison.

Adsav

Ronan Le Gall, porte parole d’adsav, accompagné par 10-20 sbires venus pour en découdre (paraboot, gants coqués), insiste quand à lui sur l’insécurité, en donnant l’exemple du viol commis à Saint-Brieuc. Il ne s’intéresse au droit des femmes que dans le cas d’agression par un étranger. Pour rappel en France en 2012 sur les 80 000 viols connus la moitié l’était dans le cadre du ménage et seulement dans 17% des cas, les victimes ne connaissaient pas leurs agresseurs.
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