La solidarité est notre force, la mémoire est notre lutte : Antifascistes de tous les Balkans, unissez-vous !

 Le Courrier des Balkans publie un dossier très complet sur l’antifascisme dans la région dont nous reproduisons des extraits ici

Balkans

Discours de haine, attaques racistes et homophobes, réhabilitation des oustachis ou des tchétniks de la Seconde Guerre mondiale : le néo-fascisme se porte bien en Serbie, en Croatie comme dans les autres pays de la région, mais une jeune garde antifasciste se développe aussi, de Zagreb à Belgrade, de Ljubljana à Skopje. « La solidarité est notre force, la mémoire est notre lutte », expliquent ces militants.
Réécritures de l’histoire, réhabilitation du mouvement tchetnik, négation des crimes commis, les logiques de haine se propagent de plus en plus en Serbie. De l’autre côté de la frontière, en Croatie, les néo-oustachis répondent « Pour la patrie ? Toujours prêts ! ».

La Bosnie-Herzégovine reste divisée en différents groupes ethniques et religieux, le Monténégro et la Slovénie ne sont pas non plus épargnés par les discriminations. C’est pourquoi l’antifascisme moderne, notamment celui des jeunes, est plus que jamais nécessaire dans tous les pays de la région.

« L’antifascisme m’est venu de manière indirecte puisque, dès ma première année à l’Université, j’ai commencé à me forger ma propre opinion politique et il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre que cette question était d’actualité », explique Matija Medenica, étudiant en sociologie à l’Université de Belgrade.

Pour Ivan Botica, membre de l’association antifasciste de Korčula, en Croatie, l’engagement est avant tout sentimental et idéologique : « Nous sommes tous des petits-enfants de combattants partisans et nous avons réalisé que cet espace d’action idéologique était le plus approprié. »

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