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Jean-Guillaume Remise, secrétaire départemental FN de l’Aveyron

Lu sur le blog de Mediapart, le récit d’une rencontre haute en couleur avec le secrétaire départementale FN de l’Aveyron, Jean-Guillaume Remise :

Ce matin, le 07 mars 2015, à Millau, Aveyron, je viens d’avoir la joie de rencontrer Monsieur Jean-Guillaume Remise – Secrétaire départemental du Front National de l’Aveyron et j’avoue ne pas avoir boudé mon plaisir. Ce fut un grand moment !

Je vous mets sa photo, des fois que vous le croisiez, au moins que vous sachiez à quel énergumène vous avez à faire, maintenant que vous allez être prévenu de sa... grande courtoisie, qui laisse augurer de la suite...

Autant vous le dire de suite, Jean-Guillaume, ne "remise" pas son grand énervement... C’est un grand agité et... Il le fait savoir !

Hier soir, je reçois un SMS, en plusieurs exemplaires, de copains militants, m’annonçant la conférence de presse du FN, dans le bar PMU "Le Club"
12, avenue Jean Jaurès 12100 Millau, ceci dans le cadre des élections départementales. SMS proposant qu’on ne rate pas ça...

Donc à 10h, on se retrouve à cinq copains, devant le sus-dit établissement, on zieute à l’intérieur du dehors, pas de rassemblement en vue. On tourne alors le coin de la rue, l’établissement faisant aussi restaurant en angle (si vous faites du tourisme par là...), sa terrasse (close) annexant une place en principe... Publique (dite de La Tine, devant l’hôtel Mercure). Et là, dans une petite salle de restaurant, aux tables mises, nous découvrons derrière la baie vitrée, la réunion et les journalistes de la PQR (Midi-Libre et Journal de Millau), plus une quinzaine de personnes assises. Profitant qu’il reste visiblement des places libres, nous poussons la porte, pour nous installer, le plus discrètement possible. Là, nous nous faisons immédiatement interpeller par Jean-Guillaume REMISE, qui se dresse comme un beau diable sorti de sa boîte, nous demande nos cartes de presse et devant nos dénégations et notre présentation comme simples citoyens, nous intime immédiatement l’ordre de sortir, sur un ton violent et peu amène. Nous lui faisons remarquer, très poliment que nous sommes dans un établissement public et qu’en principe, une conférence de presse, dans le cadre d’une campagne électorale est aussi... publique ! Là, ses sbires, plutôt âgés, tout aussi tendus, nous hurlent que celle-ci est privée, nous jettent dehors, menaçants et bouclent la porte à clé ! Enfermant par la même, les deux journalistes... Pendant la scène, qui dure deux minutes en tout, les femmes, en retrait, nous mitraillent avec leurs appareils photo, couplé à leur téléphones portables. Au moins, nous serons identifiés !

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