États-Unis : à Portland, action végan en hommage à Clément Méric

Les Panthères enragées, collectif antispéciste, féministe et antifasciste, a traduit sur son site le communiqué d’une action anonyme de sabotage contre des industriels de la viande à Portland dans l’Oregon :

antifa_antispeciste

“Durant le week end, la tournée d’un boucher ambulant, lié à Shoe’s Mobile Slaughter and Processing (14515 Coon Hollow Rd, Sublimity, Oregon, USA – industriel de la production de viande) a été annulée car 3,5 litres de Javel avait été déversé dans le réservoir d’essence. Lorsque la javel liquide entre en contact avec le diésel dans le réservoir, cela entraine une réaction chimique qui entraine elle même la détérioration rapide du moteur, ce qui l’oblige à s’arrêter. Pendant un bon moment, ce service de boucherie ne pourra plus être utilisé pour répandre le sang d’autres animaux.

Cette méthode de sabotage a été choisie car elle est silencieuse, efficace et facilement reproductible. Les manifestations symboliques et les campagnes de boycott ne sont pas en suffisantes à elles seules pour contrecarrer la violence immédiate que subissent les animaux non-humainEs à chaque seconde de chaque jour. L’intervention directe est nécéssaire pour libérer les non-humainEs emprisonnées et pour détruire les machines rendant possible leur exploitation. Cette action est un hommage à la mémoire de Clément Méric, un végan antifasciste qui fut frappé à mort par des néo-nazis à Paris un peu plus d’il y a un an.

Comme nous nous battons contre celles/eux qui qui abusent et exploitent les animaux non-humainEs ; nous prenons position sans compromis contre les tentatives de l’extrême-droite d’infiltrer la libération animale et les mouvements environnementaux, mais aussi contre leurs tentatives de s’imposer dans la société en général. Faisons que la mort tragique de Clément soit un rappel indispensable pour le mouvement afin de conserver une éthique antifasciste et de s’opposer aux ordures fascistes à chaque instant.

Pleurons les mortEs, battons nous jusqu’au bout pour les vivantEs !”