Lu sur Unitat contra el Feixisme et traduit par la Horde :

Peut-être que le nom de Carmen Martín Padial, te dit quelque chose. Il a occupé la seconde place sur la liste de Lleidas de hartos.org lors les dernières élections catalanes. Végétarienne et Animaliste, tu as peut être remarqué son discours non conventionnel.
Peut être as-tu également entendu parlé, aussi, des collectes d’aliments et de jouets pour les plus démunis qui habituellement sont organisées par le groupe Igualada . Une bonne initiative en temps de crise, non ?
Ce qu’ils ne disent pas c’est que c’est uniquement les « Espagnols » qui peuvent bénéficier des objets collectés.

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Derrière l’initiative de Igualidad et le discours trompeur de Padial se cachent les mêmes initiales : le MSR. Movimiento Social Republicano. Un parti néofasciste fondé en 1999. Et derrière les faits et les paroles de ce groupe d’extrême droite, qui se proclame « national révolutionnaire » (NR) se cache la volonté de capitaliser la crise avec un message qui combine des éléments racistes et xénophobes avec d’autres éléments d’ordre social.
Ce n’est pas nouveau : le MSR utilise une stratégie développée par les fasciste italiens et les nazis allemands quand, dans l’Europe d’entre-guerre marquée par la crise économique, sociale et politique, combinèrent les discours ouvriers et révolutionnaires avec ceux des nationalistes et des xénophobes.
Il est important de se rappeler que Benito Mussolini fut le dirigeant du Parti Socialiste italien et du journal de ce parti avant de créer le fascisme. Et que le dernier bastion de son régime, une fois la chute de la dictature en 1943, fut la République Sociale de Salò. Aussi, l’un des premier dirigeant du parti nazi (National Socialisme) allemand, Gregor Strasser, assassiné sous les ordres d’Hitler en 1934, se détachait par un discours ouvriers et révolutionnaire.

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Les membres du MSR ont des liens avec Fiamma Tricolore, le parti italien qui, à l’heure d’aujourd’hui, utilise toujours comme emblème la flamme qui a servi de blason à la République de Salò. Et ils s’autoproclament « strasseristes ». D’autant plus, que le chef desMSR, Juan Antonio Llopart a une maison d’édition, Ediciones Nueva República, qui édite des biographies sur ce nazi. Les connexions entre le MSR et le nazisme et fascisme historiques sont indéniables.
Mais, il ne faut pas que regarder le passé pour découvrir que, aussi aujourd’hui, derrière le masque révolutionnaire, non conventionnel et social du MSR se cache le néofascisme et un discours de haine. Llopart est en liberté et sa maison d’édition continue à fonctionner car le Tribunal Suprême a annulé, en 2010, une condamnation qui avait été actée par l’Audience Provinciale de Barcelone. Il est considéré que ses livres que l’on trouve à la librairie Kalki -dont les responsable furent également condamnés- défendent des idées génocidaires.
Une fois relaxé, Llopart a continué a organiser des événement comme les Journées de la dissidence, que le centre d’études du MSR, le CELE, célèbre chaque année à Madrid. Dans son ultime édition, en novembre 2012, ils ont soutenu pour l’exemple Pedro Varela ( lui, par contre, a été condamné pour incitation à la haine dans ses livres vendus dans sa librairie Europa à Gràcia (quartier populaire de Barcelone ndt]] et des membres de l’Aube Dorée, parti ouvertement nazi qui a grandi, jusqu’à obtenir un bon nombre de députés, suite à la crise en Grèce.
Moins de chance pour les membres du groupe Blood and Honour, une organisation qui regroupe des néonazis paneuropéen à travers le Rock Against Communism (RAC), une musique avec de nombres contenus ultras. Elle es interdite dans divers États europééens, comme en Allemagne et en Espagne. Dans ce dernier, il fut interdit, en 2011, par le Tribunal Suprême espagnol, qui a condamné à la fois 14 de ses membres pour association illégale et port d’armes. Sur 19 des accusés, 14 étaient inscrits sur les listes du MSR en 2004.
Ce fut l’une des rares occasions ,dans laquelle, le MSR se présenta à des élections. Par chance, ils ont eu des résultats misérables : ils ont seulement un conseillé municipal dans un villa ge de la Mancha de 200 habitants, Heras de Ayuso. Quand Martín Padial prit la tête de la liste MSR, lors des dernières élections européennes, en 2009, elle obtenu 6,009 votes soit un total de 0,04 %.

Pour que son message de haine soit toujours ignoré, même en temps de crise, il faut démasquer son discours apparemment social et révolutionnaire. En tout et pour tout, MSR est un groupe nazi.

Article traduit par nos soins provenant de http://unitatcontraelfeixisme.wordpress.com/