Claude Hermant en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur un trafic d’armes

Claude Hermant, activiste de l’extrême droite française (le monsieur est passé par le DPS, les Identitaires, a fréquenté la mouvance autour de la revue Synthèse Nationale mais également de Serge Ayoub et Troisième Voie) a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur un trafic d’armes selon le journal La voix du Nord. Cet ancien mercenaire, était impliqué fin 2014 dans des affrontementsdans les rues lilloises avec des militants antifascistes.

Trafic d’armes : Claude Hermant, figure de la mouvance identitaire régionale, en garde à vue

Claude Hermant, une figure de la mouvance identitaire régionale, est en garde à vue depuis mardi dans les locaux de la PJ de Lille. Il est entendu dans le cadre d’une enquête sur un trafic d’armes. Des perquisitions ont été menées à différents endroits, notamment dans une maison de Comines-Belgique, mardi soir : durant trois heures, 82 habitants de cette ville située non loin de la métropole lilloise ont été évacués en toute urgence. Les services de police et les démineurs ont inspecté une maison suspectée d’être une cache d’armes.

Selon nos informations, la police judiciaire de Lille mène depuis mardi des opérations d’envergure afin de démanteler un trafic d’armes. C’est dans ce cadre que Claude Hermant, figure de la mouvance identitaire régionale, est en garde à vue. L’homme, âgé d’une cinquantaine d’années, est par ailleurs employé à la Frite Rit, rue Solférino à Lille.
Des perquisitions ont été menées à différents endroits dans le Nord et en Belgique, des armes auraient été découvertes. Ces investigations, sur commission rogatoire internationale d’un juge lillois, ont ainsi débouché sur une spectaculaire descente de la police belge, mardi soir, à Comines-Belgique : une trentaine d’habitations situées le long de la Grand-Rue ont été évacuées en urgence. D’après les premiers éléments recueillis sur les lieux, il s’agissait d’une « importante opération » visant à « sécuriser » un domicile pouvant servir de cache d’arme. Sur place, de nombreux policiers belges ainsi que leur service de déminage étaient présents.
Du côté du Parquet belge et des forces de l’ordre présentes sur place, personne n’a souhaité communiquer en détail sur l’intervention qui était en cours. « Un communiqué sera rédigé ce mercredi matin. Pour le moment, nous ne faisons aucun commentaire de plus sur l’opération. », expliquait un représentant du procureur du Roi.
« Il s’agissait d’une intervention sur une possible planque, explique néanmoins une source judiciaire française. Les démineurs n’ont rien découvert dans la maison ». Rien à voir, donc, avec la sphère djihadiste. Mais plutôt avec le milieu des trafiquants d’armes.
Côté belge, on évoquait, mardi soir, un lien entre cette opération et l’interpellation d’une personne, mardi après-midi, dans la métropole lilloise. Celle-ci aurait été en possession d’un pistolet-mitrailleur. C’est cette arrestation qui aurait conduit les policiers et les démineurs jusqu’à cette petite maison de Comines. Là encore, cette information ne nous a pas été confirmée.

La suite ici