GrèceMobilisation internationale pour Giorgos et Nikos de Rouvikonas

Notre camarade Yannis Youlountas nous a donné des nouvelles de l’appel sans frontières pour Giorgos Kalaitzidis et Nikos Mataragkas (militants politiques du groupe Rouvikonas) qui risquent la perpétuité en Grèce le 13 octobre prochain. Si la mobilisation est large, il faut que le soutien financier soit encore plus large : vous trouverez en fin d’article différents moyens de soutenir nos camarades antifascistes grecs.

Jour après jour, heure après heure, les signatures arrivent du monde entier pour soutenir les deux militants politiques grecs menacés de la peine maximale sur la base de fausses accusations. Cette tentative de criminalisation du mouvement social peut leur coûter la prison à vie. Leur groupe est pourtant irréprochable et exemplaire, mais il est manifestement devenu trop gênant en Grèce. Deux ans après le formidable élan de solidarité sans frontières qui a permis à deux membres de Rouvikonas d’éviter la prison, une nouvelle mobilisation internationale commence, avec des enjeux encore plus grands.

Vous trouverez le texte de l’appel avec les premiers signataires suivis par la liste des nouveaux signataires durant ces derniers jours au milieu de cette lettre. Un immense merci à toutes celles et ceux qui ont déjà signé.
Pour le faire, c’est très simple :
envoyez un mail à soutien@rouvikfrancophone.net en mentionnant vos nom, prénom et qualité. Nous attendons également les signatures de vos collectifs, organisations, syndicats, associations. Faites tourner l’info, partagez au maximum. Il nous reste seulement 10 jours !

Parmi les signataires, on trouve déjà des individus et des collectifs de 35 pays : Afghanistan, Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Bangladesh, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Côte d’Ivoire, Égypte, Espagne, États-Unis, France, Grèce, Hong-Kong, Indonésie, Italie, Japon, Liban, Maroc, Mexique, Pakistan, Portugal, Royaume-Uni, Russie, Sénégal, Suède, Suisse, Syrie et Turquie (détails plus bas).

Seul bémol : l’appel à soutien financier pour les frais de Justice n’a malheureusement pas autant d’écho que les premières vagues de signatures qui arrivent. Pour l’ensemble des procès en cours et dans les prochains mois, Rouvikonas a besoin de plusieurs dizaines de milliers d’euros (10.000 rapidement et encore 30.000 dans les prochains mois selon l’évaluation de l’assemblée du groupe). Pour l’instant, la somme réunie avoisine les 4000 euros, malgré le grand nombre de signataires. Outre l’explication économique vu la période difficile que nous traversons, il semble également y avoir une raison technique : certains ne souhaitent pas contribuer via un site de crowdfunding (notamment parce qu’il prend 3% de la somme).

Si c’est votre cas aussi, un dispositif par virements a été mis en place, en concertation avec le groupe : les virements inférieurs à 500 euros se font sur Anepos avec « SOUTIEN GN » en objet (soutien Giorgos et Nikos) et si, sait-on jamais, il y a des projets de virements égaux ou supérieurs à 500 euros, contactez-nous pour que nous vous transmettions le compte d’un membre de Rouvikonas mandaté par le groupe pour cette éventualité.

Evitez d’écrire Rouvikonas en toutes lettres dans l’objet. « SOUTIEN GN » suffit, comme nous l’avons fait également sur gofundme, en évitant d’y préciser le nom du groupe, mais uniquement celui des deux militants poursuivis.

En résumé :

Par virement
Bénéficiaire : ANEPOS
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : « SOUTIEN GN »

Par PAYPAL

Par chèque à l’ordre de ANEPOS
Adresse postale :
ANEPOS – Soutien GN – 6 allée Hernando – 13500 Martigues
Objet : « SOUTIEN GN » (mais ordre ANEPOS, bien sûr)

Pour toute question ou suggestion, n’hésitez pas à nous contacter :
soutien@rouvikfrancophone.net

Sachez qu’en Grèce, plusieurs concerts de soutien à Rouvikonas sont organisés (par exemple ce soir à Athènes avec 10 groupes à l’affiche) et que des collectifs de réfugiés vont jusqu’à reverser le prix des boissons dans leur lieu pour participer au frais de Justice (par exemple la semaine passé, ce fut le cas du Steki Metanaston, un centre social de migrants qui accueille du public rue Tsamadou à Exarcheia). Le squat Notara 26 a également rejoint l’appel, ainsi que le Réseau pour les droits politiques et sociaux en Grèce et plusieurs mouvements politiques.