Charleroi (Belgique)Concentration antifasciste le 30 mars

Le 30 mars le parti d’extrême droite belge "Chez Nous" organise un meeting à Charleroi, avec entre autre comme intervenantes la députée européenne du Rassemblement national Virginie Joron, et la présidente de Némésis Alice Cordier. Des antifascistes appellent à une mobilisation et à occuper le terrain pour montrer leur opposition à l’extrême droite.

Ce jeudi 30 mars, le parti d’extrême droite wallon "Chez Nous" essaie, à nouveau, d’organiser un meeting avec des représentants du Rassemblement National, du Vlaams Belang et des fémonationalistes* du groupe Némésis.
Le meeting est annoncé à Gilly, probablement dans leur local habituel situé Chaussée de Montigny 293, à 6060 Gilly. Ce local appartient au militant d’extrême droite Jean-Pierre Borbouse (qui a notamment été élu du Front National) et était l’ancien local de Nation puis du PNE.
Les autorités doivent bien sûr prendre leurs responsabilités face aux organisations d’extrême droite et à la circulation de leurs idées nauséabondes dans l’espace public (incitations à la haine et à la discrimination, rejet et déshumanisation de l’autre, création de divisions dans la population, etc.). Mais nous savons que ni la police ni les représentant•es politiques n’empêcheront l’extrême droite de se développer, seule une réaction antifasciste populaire sera en mesure de le faire.
C’est pourquoi, indépendamment des décisions que prendront les autorités (interdire, autoriser ou tolérer ce meeting d’extrême droite) et de ce que fera le parti "Chez Nous" (annuler, maintenir ou déplacer son meeting) nous serons présent•es pour occuper le terrain et montrer notre opposition à l’extrême droite.
Nous appelons toutes et tous à rejoindre la mobilisation de la Coalition Antifasciste de Charleroi ce jeudi 30 mars, dès 18h sur place.
Pas de fascistes dans nos quartiers !

Trajet au départ de Liège :
 > privilégiez le covoiturage, remplissez vos voitures avec vos ami·es
 > un départ collectif en train est proposé : rdv à 16h devant les Guillemins pour le train de 16h24

*Le fémonationalisme est une récupération du féminisme par l’extrême droite, dans le but de répandre des idées nationalistes et xénophobes. Le fémonationalisme ne remet pas en cause le patriarcat mais au contraire le défend, notamment par la promotion des rôles genrés et figés entre hommes et femmes. Féminin sur la forme, anti-féministe sur le fond.

Source: https://www.facebook.com/events/533...