11 novembre : contre le nationalisme et le capitalisme, en chansons

Lu sur le site des sans-nom :

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Le 11 novembre 2016, les chorales révolutionnaires les  Sans Nom  ( Nancy ) et Les Mauvais Jours Finiront  ( Verdun ) proposent trois concerts. Elles seront accompagnées de choristes ami.e.s d’autres chorales de France et d’Europe. Entre autres, la Bande à Rosa  ( Amiens ), la Lutte Enchantée  ( Marseille ), Il Coro del Malfatorri  ( Parme ), Coro di Micene  ( Milan ), les Barricades  ( Grenoble ), la Barricade  ( St Étienne ), Strawberry Thieves  ( Londres ), la Rue de la Victoire  ( Bruxelles ), la Canaille du Midi  ( Toulouse ), les Mauvaises Pentes ( Lyon ), Espèce de Chorale  ( Brest ), la chorale de Perpignan … Au total plus de 120 choristes réuni.e.s à Verdun pour un autre 11 novembre ! Les chants antimilitaristes, de luttes et d’espoirs que les chorales interpréteront viendront rappeler l’hypocrisie des commémorations annuelles des massacres guerriers organisés pour la survie du capitalisme.

Il ne tient qu’à nous de foutre en l’air cette triste mascarade. En abattant d’abord ces monstruosités :
 L’armée qui n’a été, n’est et ne sera que le protecteur du seul pouvoir du moment.
 L’idée de nation qui nous pousse à nous trouver plus de similitudes avec les vampires qui nous exploitent chez nous qu’avec les « collègues » d’outre frontières.
 Le travail salarié qui nous fait aimer notre maître pour la gamelle presque vide qu’il condescend à nous tendre.
 Le capitalisme, cet ennemi triomphant, [...].
 Les religions qui nous apprennent l’obéissance et l’acceptation de notre condition contre une très très très hypothétique part de tarte céleste...

Mettons à bas ces mascarades, ces défilés. C’est à nous de marcher dans les rues. C’est à nous d’être les garants de notre avenir. À bas toutes les armées. À bas tous les exploiteurs. Ni dieu ni maître ni patrie !

pas-de-guerre

A Alep aujourd’hui ou à Verdun il y a 100 ans, c’est à la même barbarie que nous assistons. Pour le plus grand profit des marchands d’armes et des milliardaires capitalistes.
« Les bandits qui sont cause des guerres n’en meurent jamais »  dit  La Butte Rouge.  Parce que nous voulons parler et chanter sans gêne, nous chanterons  La Chanson de Craonne  encore interdite il y a quelques mois par l’obscur secrétaire d’État aux anciens combattants, Jean-Marc Todeschini. Ce sont les mêmes va-t-en-guerre qui aujourd’hui nous assomment de commémorations larmoyantes aux accents de patriotisme et de nationalisme. L’histoire et leurs bruits de bottes qui ont si souvent retenti devraient pourtant discréditer à jamais ces bouchers cupides. S’ils veulent remettre ça, ce sera  « Crosses en l’air et rompons les rangs ! ».